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Islamisme/Sionisme : la Dialectique Hégélienne

Par David Livingstone pour www.henrymakow.com

Suivant les préceptes de la dialectique Hégélienne, les mondialistes ont créé deux forces antagonistes, l’Occident Sioniste « démocratique libéral », contre le Terrorisme, ou « l’Islam Politique », pour nous forcer à accepter leur alternative finale, un Nouvel Ordre Mondial.

L’Occident et l’Islam ont de longs antécédents de compatibilité, mais cette histoire a été niée pour favoriser le mythe d’un « Choc des Civilisations ». Afin d’enflammer le ressentiment de l’occident contre l’Islam, notre attention a été portée sur le spectre du Wahhabisme fanatique, et plus spécifiquement, sur son plus célèbre officiant, Oussama Ben Laden.

Cependant, comme souligné dans un excellent article de Peter Goodgame, « Les mondialistes et les Islamistes », les mondialistes ont façonné et financé toutes les organisations terroristes du vingtième siècle, y compris les Frères Musulmans en Egypte, le Hamas en Palestine, et les Moudjahidine en Afghanistan. Mais l’histoire de leur duplicité remonte bien plus loin, au dix huitième siècle, lorsque les Francs-maçons britannique créèrent la secte Wahhabite de l’Arabie Saoudite, afin de faire avancer leurs objectifs impérialistes.

Le fait qu’un espion britannique du nom de Hempher ait été responsable du façonnement des préceptes extrêmes du Wahhabisme est mentionné dans un ouvrage Turc, Mir’at al-Haramain, de Ayoub Sabri Pasha entre 1933-1938. La politique britannique au sein des colonies impliquait souvent la création de sectes déviantes, afin de diviser pour mieux régner, comme ce fut le cas de la secte islamique Ahmadiyya en Inde au dix neuvième siècle.

Les détails de cette conspiration sont mentionnés dans un document peu connu, sous le nom de Les Mémoires de M. Hempher publié sous forme d’épisodes dans le journal allemand Spiegel, et figura plus tard dans un journal français de premier plan. Un docteur libanais traduisit le document en arabe et de là il fut à nouveau traduit en anglais et dans les autres langues.

Le document est un compte rendu de première main de la mission de Hempher pour son gouvernement, qui l’avait envoyé au Moyen Orient pour découvrir un moyen d’affaiblir l’Empire Ottoman. Parmi les vices que les britanniques devaient promouvoir, figurait le racisme et le nationalisme, l’alcool, le jeu, la luxure, et le fait de tenter les femmes musulmanes pour qu’elles se découvrent.

Mais la stratégie la plus importante reposait sur « la propagation d’hérésies chez les croyants pour ensuite critiquer l’Islam comme étant une religion de terroristes. » A cet effet, Hempher trouva un individu particulièrement corrompu du nom de Mohammed Ibn Abdul Wahhab.

Pour comprendre le genre de fanatisme que le Wahhabisme inculquait, il est d’abord nécessaire de reconnaître que l’Islam englobe tous les Musulmans, quelque soient leur race ou leur nationalité, se considérant eux-mêmes comme frères dans leur foi. Le meurtre d’un autre musulman était strictement prohibé. Cependant, comme un outil dans leur stratégie du diviser pour régner, les britanniques espéraient monter les musulmans Arabes contre leurs frères Turcs. La seule manière de s’en assurer était de trouver une lacune dans la loi islamique grâce à laquelle les arabes pourraient déclarer les Turcs comme apostats.

Abdul Wahhab fut l’instrument par lequel les britanniques parvinrent à insinuer cette vile idée parmi les musulmans de la péninsule arabique. Essentiellement, Wahhab défendait l’idée selon laquelle leurs frère Turcs en offrant des prières aux saints, avaient trahis leur foi et qu’il était donc permis de tuer tous ceux qui refusaient d’adhérer à ses réformes, ainsi que de prendre pour esclaves leurs femmes et leurs enfants. Mais cela incluait le monde musulman dans son entier, excepté cette bande de croyants égarés.

Mais le mouvement Wahhabite était insignifiant sans l’allégeance de la famille Saoudienne, qui, malgré qu’elle prétende le contraire, descend de marchands juifs d’Irak. Les juristes orthodoxes de l’époque qualifiaient les Wahhabites d’hérétiques, et condamnaient leur fanatisme et leur intolérance. Néanmoins, les Wahhabites firent preuve de mépris pour leur prétendue foi et massacrèrent indistinctement les musulmans et les non musulmans. Les Wahhabites résolurent alors de détruire toutes les tombes sacrées et les cimetières. Ils volèrent les trésors du Prophète, qui comprenaient des livres sacrés, des œuvres d’art et d’innombrables présents envoyés à la ville au cours du millier d’années précédentes. Le cuir reliant les livres islamiques sacrés qu’ils avaient détruit fut utilisé pour faire des sandales à l’usage des criminels Wahhabites.

Le Sultan Ottoman mit fin à la première rébellion Wahhabite en 1818, mais la secte refit surface sous la direction de Faysal Ier de la famille Saoudienne. Le mouvement fut ainsi restauré jusqu’à ce qu’il soit une fois de plus détruit à la fin du dix neuvième siècle.

Après la Première Guerre mondiale, les anciennes régions de l’Empire Ottoman furent divisées entre divers régimes de marionnettes. Pour aider à saper l’autorité Ottomane dans la région, Ibn Saoud fut grassement récompensé par la création du Royaume d’Arabie Saoudite, en 1932. Un an plus tard, en 1933, les Saoud accordèrent des concessions pétrolières à la California Arabian Standard Oil Company (Casoc), une filiale de la Standard Oil of California (Socal, aujourd’hui Chevron), dirigée par un agent de Rothschild, et un des chefs parmi les familles Illuminati, Rockefeller. Depuis ce temps là, l’Arabie Saoudite a été l’allié le plus important de l’Occident au Moyen Orient, pas seulement en fournissant l’accès facile à ses réserves abondantes d’hydrocarbure, mais aussi en tempérant l’agression arabe à l’égard d’Israël. Au regard de l’hypocrisie évidente du régime, il a toujours été nécessaire de supprimer toute dissidence avec brutalité. Un autre aspect important a empêché les intellectuels de parler de « politique », à savoir la critique du régime.

Dans son ouvrage Les Deux Visages de l’Islam, Schwartz écrit : « Leurs penchant les conduisirent dans les bars, les casinos, les bordels… Ils s’achetèrent des flottes d’automobiles, des jets privés, des yachts de la taille de navire de guerre. Ils investirent dans des œuvres d’art occidentales précieuses qu’ils ne comprenaient ni n’aimaient et qui le plus souvent offensaient la sensibilité des savants Wahhabites. Ils dépensaient sans compter, devenant les patrons de l’exploitation internationale des enfants et du sexe. » Le résultat en fut qu’afin de paraître néanmoins embrasser l’Islam, le régime Saoudien et ses savants marionnettes ont élaboré une version de l’Islam qui insiste sur les détails cérémonieux de la religion, aux dépends de la compréhension d’une réalité politique plus large. Leur méthode a encouragé une interprétation littérale de la loi islamique, permettant à des gens tels que Ben Laden d’exploiter le Coran pour justifier le meurtre de personnes innocentes.

Finalement, la profusion des pétrodollars financés par Rothschild dans les coffres de la famille Saoud leur a permis de propager leur version bâtarde de l’Islam dans les autres parties du monde, particulièrement en Amérique, où ils financent 80 pour cent des Mosquées dans le pays, une version de l’Islam qui substitue la conscience politique à l’insistance dogmatique sur un ritualisme fanatique.

En 1999, le Roi Fahd d’Arabie Saoudite a assisté à la réunion des Bilderberg, supposément pour discuter de son rôle dans l’avancement des intérêts du gouvernement mondial, au côté d’éclairés comme Yasser Arafat et le Pape. Évidemment, la famille Saoud fait partie du stratagème trompeur du réseau Illuminati. Leur complicité dans l’accumulation des pétrodollars abouti au financement du terrorisme mondial, d’Afghanistan en Bosnie, simplement dans le but de fomenter une animosité nécessaire à l’égard de l’Islam à travers le monde.